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CONTROLE FISCAL AU MAROC CADRE GENERAL

                             
       

Pour l’administration fiscale, le premier objectif du contrôle fiscal est de détecter et
Corriger l’erreur, l’inexactitude et l’omission commises de bonne foi sans intention
Frauduleuse de la part du contribuable.
La  rectification  de  ces  erreurs  s’intègre  dans  le  cadre  d’une  procédure  de
Redressement pouvant aboutir à un complément d’imposition assorti des pénalités et
Majorations de retard.
La notion d’erreur revêt plusieurs significations possibles :
- il peut s’agir d’une erreur purement matérielle ;
- il peut s’agir d’une erreur dans l’application des règles fiscales ;
- il peut s’agir d’une omission.
Toutes ces erreurs qui ne mettent pas en cause la bonne foi du contribuable peuvent
être réparées soit depuis les bureaux de l’administration, soit au cours d’un contrôle
fiscal externe.
Toutefois,  ces  rectifications  ne  peuvent  être  effectuées  sans  la  mise  en  œuvre
préalable d’une procédure légale spécifique.
L’erreur  telle  que  définie  ci-dessus,  peut,  par  ailleurs  être  accompagnée  d’un
comportement  frauduleux  du  contribuable  (auteur  des  erreurs).  Dans  ce  cas,  ce
comportement  ne  peut  s’analyser  comme  une  erreur  mais  comme  la  décision
réfléchie d’éluder l’impôt.
La fraude dont la lutte constitue le deuxième objectif de l’administration en matière
de contrôle fiscal, est définie, en général, comme étant « l’action ou l’abstention faite
de mauvaise foi dans le but de tromper ».
En général, la pratique de la fraude s’entend des contribuables qui se soustraient de
façon  délibérée  à  l’application  normale  de  la  législation  fiscale.  Au  Maroc,  ces
pratiques  sont  corrigées  par  l’administration  à  l’aide  du  dispositif  des  pénalités
prévues par  les lois  régissant  la Taxe  sur  la Valeur  Ajoutée  (TVA),  l’Impôt sur  les
Sociétés (IS) et l’Impôt sur le Revenu (IR).

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