L’administration
fiscale a annoncée a plusieurs reprises, que les contrôles et vérifications
fiscales seront de plus en plus fréquente et vont être générée par un système
automatise qui va analyser les risque fiscaux et déclencher les contrôles et vérification
sois dans le cadre de l’article 221 bis, promulgué en 2016, qui sera le plus fréquent
ou dans le cadre de vérification suite à l'article 212 du CGI.
J’ai essayé
de faire ressortir différents éléments basée sur le bilan qui peuvent déclencher
ce genre de Control, et bien sûr c’est une réflexion et un effort personnel,
qui ne reflète pas nécessairement en totalité ou en partie les éléments déclencheur
du control fiscale, mais de toute façon c’est des éléments qui nous permettrons
de nous prémunir au maximum, des désagréments que peut engendrer un control
fiscale.
Les
éléments à contrôler dans un bilan peuvent être engendré par
Des erreurs
pur et simple,
La non
concordance des différents-éléments du bilan,
L’incohérence
des différentes déclarations dépose
Bénéfices et
marges
Eléments
suspects
Déséquilibres
et ratios financiers
·
Erreurs
Les erreurs
qui peuvent apparaitre au bilan et que normalement les logiciels de comptabilités
peuvent facilement déceler, mais a default, il faut faire un control sommaire
pour les éviter
o Actifs et Passifs non égaux : à
la suite de la création de comptes non compris dans le plan comptable et non allouéesàl’actif
ou passif, ou simplement une ou des écritures non équilibré.
o Résultat qui ressort au passif est diffèrent
de celui du CPC
o Les A nouveau repris dans le bilan diffèrentde
l’arrêtée des comptes de l’exercice précèdent.
o Un compte d’actif créditeur et
apparait en valeur négatif, ou un compte du passif Débiteur et apparait en
signe négatif.
o Valeur net d’amortissement négatif :
au cas l’amortissement est supérieurà la valeur des immobilisations
·
Concordances de données
Cette rubrique concerne le control
de concordance au sein des différentsétats formant le bilan, Cette liste n’est
pas exhaustive et peut êtregérée par votre logiciel de comptabilité.
o Les immobilisations figurant à
l’actif doivent être les mêmes que ceux qui figurent au tableau 4, Etat des
immobilisations, Tableau 16 celui des dotations aux amortissements
o Les amortissements figurant à
l’actif doivent être les mêmefigurants au tableau 8, Tableau des Amortissement
et Tableau 16 tableau des Dotations.
o Au cas d’acquisition d’immobilisation,
s’assurer que les tableaux 4, 8 et 16 sont correctement remplis.
o Au cas de cession d’immobilisation,
il faut s’assurer que les tableaux 4, 8, 10 et 16, sont correctement remplis et
cohérents
o S’assurer que les titres de participation,
actions et titres acquis par l’entreprise, sont bien repris avec les détails
requis au tableau 11
o Les stocks visibles sur l’actif
doivent être les mêmes repris au tableau N 20
o S’assurer que les provisions repris
au Tableau 9, sont ceux qui figurent aux colonnes prévusà cet effet à l’actif
o Vérifier toujours le capital avec
les derniers documents juridiques de la société, et s’assurer que le tableau
13 reflète bien la répartition du
capital et les écritures comptables.
o Le tableau 14 concernant l’affectation
des résultats doit refléterles éléments des capitaux propres.
o Vérifier la concordance du CPC avec
l ESG et le détail des CPC
o Le total de la valeur des leasings
apparaissant au Tableau 7, doivent correspondre à la valeur du crédit-bail
apparaissant au détail du CPC
o De même pour la valeur des loyers
apparaissant sur le détail du CPC, doit correspondre à la valeur repris dans le
tableau des locations N 19
o Au CPC 2eme page s’assurer que les
produits de cessions d’immobilisations
et les valeurs net d’amortissement, sont les mêmes qui apparaissent au tableau N 10
·
Recoupement
Le plus facile des recoupements qui
peut êtreeffectué par l’administration est celui avec les autres déclarationsdéposées
par le contribuable
o Etat des traitements et
salaires 9421, doit être conforme aux
salairesdéclarés au bilan
o Etat des honoraires : s’assurer
que c’estles mêmes montants figurant dans le détail des CPC.
o Les Déclarations TVA :
principalement le chiffre d’affaire,
Effectivement
le chiffre d’affaire encaissée – le compte client début exercice hors taxe + le
compte client hors taxes fin exercice, doit ressortir le chiffre d’affaire
figurant au bilan, bien sûr il faut prendre en considération le chiffre
d’affaire exonérée ou hors champs de la TVA, mais qui de toute façon figure a
la déclaration de TVA.
o La déclarationdes immobilisations
pour la Taxe professionnelle, doit correspondre aux éléments du bilan
·
Bénéfices et marges
Je crois que
tous les confrères savent que la DGI va se pencher sur les entreprises àrésultatdéficitaire
ou ceux a petit bénéfice qui ne s’acquittent que de la cotisation minimale, au
cas où vous avez ce genre d’entreprise, il faut bien informer le client et préparer
les éléments d’information et de justification au cas de demande par la DGI
La question qui se pose toujours est
quel est le ratio pour chaque activité qui peut êtretolérée par l’administration
fiscale, il n’y a pas de réponse a cette question, et je ne crois pas qu’il
existe un barème en ce sens, car pour la mêmeactivité et le même chiffre on
peut avoir diffèrent marge, en regard de la conjoncture et différentes charges.
La déclaration du contribuable est
par la force de loiréputéesincère jusqu’à preuve du contraire, il faut s’assurer du bon sens et de la cohérence
des informations qu’on dépose a la DGI et tenir bien informé le client sur tous
les opérations faites pour son compte.
La marge brute est un élémentdéterminant
pour l’évaluation d’une activité, par principe elle doit être
positif et doit pouvoir absorber les charges de l’entreprise et faire ressortir
des bénéfices.
·
Eléments
suspects
o Compte courant débiteur :
distribution de bénéfice non déclarée
o Compte courant créditeur
qui augmente d’année en année : Financement de l’activité par une partie
du chiffre d’affaire non déclaré ou simplement, ajout de factures fictives.
o Bénéfice jamais distribues :
par principe la société a un objet lucratif et généré des bénéfices qui doivent
êtredistribués.
o Salaire du gérantnul
ou faible, et il n’a pas d’autre revenu déclarés
o Capitaux propres négatifs
ou moins du quart du capital sociale, alors que la société continu a avoir activité
normal
·
Déséquilibreet ratios financiers suspect
o Ratio d’indépendance
financière = Capitaux propres / Capitaux permanents
Un ratio trop faible risque de
compliquer les possibilités de trouver des financements externes car il indique
que l’entreprise est dépendante des entités qui la financent et ne dispose
que de très peu de marge de manœuvre générée par ses fonds propres.
Ca démontre une activité
trop dépendante des comptes courants associes, ce qui est suspect
o Ratio de liquidité générale = Actif circulant / Passif circulant
Lorsqu’il est supérieur à 1, l’actif
circulant permet de financer au moins le passif circulant. L’entreprise peut
alors être considérée comme « solvable » à court terme.
Un ratio faible ou
inferieur a 1, d’année en annéedémontre une activité non viable, donc si il y a continuitéd’activité, c’est que les
chiffres sont suspect
o Ratio de couverture des
emplois stables = Capitaux permanents / Actif immobilisé
Le ratio de
couverture des emplois stables doit être au moins égal à 1 (100%). Il est même
préférable qu’il soit supérieur à ce montant car cela signifie que les
ressources stables de l’entreprise lui permettent de dégager un excédent de
liquidité qui pourra servir à financer le besoin en fonds de roulement.
C’est ce que
les banquiers appellent un bilan déséquilibré, si le ratios est inferieur a 1,
aucune activité ne peut être viable que dans le cas de financements par comptes
courants a default de support bancaire ….
o
Taux de rentabilité net = résultat
net / chiffre d’affaires
Ce ratio est
diffèrent d’une société et d’une activitéà l’autre, mais aucun investisseur ou entrepreneur ne peut survivre
sur des ratios trop faibles ou carrément inferieur a 1.
o
Ratio de productivité = Chiffre d’affaires (ou valeur ajoutée,
ou excédent brut d’exploitation) / Nombre de salariés.
C’est
toujours intéressant de savoir la quotte part de la charge salariale par
rapport au chiffre d’affaire, marge ou la valeur ajoutée.
C’est un des
éléments majeurs utilisés par le contrôleur de la CNSS
o
Délai de rotation des stocks =
(Stock moyen sur l’exercice * 360) / achats consommés de l’exercice
Une mauvaise
habitude par certain contribuable pour éviter un déficit est d’augmenter fictivement
la valeur des stocks ou les travaux en cours, ce qui génère des situations assez
suspect ou on se retrouve avec un stock qui corresponds a une année d’achat ou
plus….
o
Délai de paiement des clients =
(Créances clients * 360) / ventes TTC
Un délai
important = Compte client trop élevée pourrait présumer l’ajout de factures
fictives auxquelles il n’y a pas eu de règlement TVA
o
Délai de paiement des fournisseurs
= (Dettes fournisseurs * 360) / achats TTC
Un délai
important = Compte Fournisseurs trop élevée pourrait présumer l’ajout de factures
fictives auxquelles il n’y a pas eu de déduction de TVA
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